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Guide du pingouin migrateur

... ou comment passer de Windows à Linux

Version : 0.16 (en cours de rédaction !)
Auteur : Alexandre Aupetit
(aaupetit@club-internet.fr)
Date : 21/01/2001

Dernière version disponible sur :
http://perso.club-internet.fr/aaupetit/guide/migrateur.html

A l'attention des surfeurs pressés : cette page est prévue pour être enregistrée et consultée (ou imprimée) offline.

Sommaire

Introduction

But de ce guide
Avertissements
Windows et Linux sur la même machine ?

Linux fonctionnera-t-il sur mon PC ?

Configuration minimale et configuration recommandée
Matériel posant problème sous Linux

Quelles modifications apportera Linux à mon PC ?

Une machine multi-boot
Plusieurs systèmes, plusieurs partitions

Comment choisir une distribution de Linux

Tout d'abord, qu'est-ce que c'est exactement qu'une distribution de Linux ?
Comment se procurer une distribution de Linux ?
Pourrais-je changer facilement de distribution ? Quand des nouvelles versions de ma distribution sortiront, cela sera-il facile de mettre à jour mon système ?

Bien préparer le partitionnement - en cours de rédaction

Pourquoi partitionner ?
Quelle place réserver à Linux ?
Pas de partitionnement, partitionnement destructif ou non destructif ?
Installation sans repartitionnement - en cours de rédaction
Installation avec repartitionnement destructif - en cours de rédaction
Installation avec repartitionnement non destructif

Préparation du disque Windows
Utilisation de Partition Magic
Utilisation de FIPS

Une disquette de boot Windows
La meilleure disquette de boot pour Linux : tomsrbt

Prérequis à l'installation
Pendant l'installation

Comment commencer l'installation ?
Les étapes de l'installation
Premier démarrage

Différences entre Linux et Windows lors de l'utilisation courante - en cours de rédaction

Plusieurs utilisateurs peuvent se connecter à la machine - en cours de rédaction
Tout le monde ne peut pas lire ou écrire vous fichiers - en cours de rédaction
Il existe un utilisateur particulier ("root"), qui administre le système - en cours de rédaction
Vous avez le choix du Window Manager (Gestionnaire de fenêtres) - en cours de rédaction
Les disques durs, disquettes et CD-ROM sont représentés sous forme de dossiers - en cours de rédaction
L'équivalent de la base de registre est le répertoire /etc - en cours de rédaction
Ce qui est identique (ou presque) à Windows - en cours de rédaction

Correspondance des logiciels - en cours de rédaction
Désinstallation de Linux - en cours de rédaction
Mini dictionnaire Linuxien-Français - en cours de rédaction
Où s'informer en cas de problèmes ?
Mises à jour de ce document et licence

Sire, voilà le jour qui paraît et qui m'empêche de continuer cette histoire, dit Shenprendraibienhunotrazade au Sultan.
Mais si je suis en vie demain, je vous conterai l'histoire du roi Billgatus et son palais aux 98 fenêtres, et comment chaque jour son empire se rétrécissait.
Le Sultan, jugeant que la suite devait être fort intéressante, résolut de l'entendre la nuit suivante.

Introduction

But de ce guide

Ce guide est destiné aux très nombreux possesseurs de PC sous Windows qui aimeraient bien essayer Linux mais qui n'osent pas pour différentes raisons :

ils ne savent pas si Linux va fonctionner sur leur PC
ils ne veulent pas risquer de perdre leur installation Windows
ils ne savent pas par ou commencer
ils ont besoin d'être rassurés avant de commencer
...

Ce document s'efforce d'être compréhensible par le "Windozien" moyen (un peu courageux, quand même - il s'agit d'installer un système d'exploitation ! ).
Il décrit :

l'installation d'un multi-boot (faire cohabiter Linux et Windows sur la même machine)
les notions essentielles de Linux (partitions, système de fichier, distributions, etc) et les différences entre Linux et Windows lors de l'utilisation courante
les modifications apportées à la machine lors de l'installation de Linux
les équivalences de logiciels entre Windows et Linux

(Attention, certaines parties sont en cours de rédaction)

Avertissements

Ce document est en cours de rédaction. Il devrait être mis à jour au mieux une fois par semaine jusqu'à sa version finale (version 1.0).

Je ne prétends pas être un expert Linux, ni représenter la communauté Linux.
C'est juste l'apport d'un ancien "Windozien" passé à Linux, décidé à aider et encourager d'autres personnes à faire la même chose !

J'ai essayé d'être le plus clair possible, mais si quelque chose ne vous paraît pas clair, jetez un coup d'oeil à la partie dictionnaire linuxien-français (en cours de rédaction). Si ce n'est pas expliqué ou toujours aussi incompréhensible, faites le moi savoir !

Ce document est distribuable librement. les contributions sont les bienvenues ! Voir la partie Mises à jour de ce document et licence.

Windows et Linux sur la même machine ?

La première chose à savoir est que l'on n'est pas du tout obligé de supprimer Windows de son PC lorsque l'on installe Linux.
Techniquement cela ne pose pas de problèmes (voir plus loin), mais "éthiquement" non plus.

Ce que je vais vous proposer dans le reste de votre guide est de faire coexister Linux et Windows sur la même machine. Vous pourrez décider ensuite en connaissance de cause de n'en garder qu'un seul ou bien même de garder les deux.

On pense parfois que les amateurs de Linux sont tous anti-Microsoft et anti-Windows. C'est faux !
S'ils n'aiment pas Microsoft ce n'est pas parce qu'ils croient que Bill Gates est le diable incarné. C'est simplement qu'ils pensent que les logiciels Microsoft, avec leur trop nombreux bugs et leur prix élevé, ne méritent pas la place qu'ils ont.
Ils pensent surtout que Microsoft étouffe la concurrence en faisant en sorte qu'il n'y ait pas d'autre alternative à ses produits. C'est facile d'être le premier quand on est tout seul !

La concurrence entre les deux systèmes a déjà des effets concrets. Le système économique habituel de Windows, où il est normal de vendre 750 F les mises à jours du système ou 400 F un logiciel comme Winzip, commence à être de moins en moins supporté par les consommateurs. Même Microsoft s'est mis à donner ses logiciels, comme Internet Explorer et Media Player.
Du côté de Linux, la concurrence avec Windows NT / Windows 2000 dans le domaine des serveurs, et avec Windows 98 dans le domaine du PC familial a fait progresser Linux de manière spectaculaire ces dernières années.

Vous serez peut-être étonnés de savoir que la plupart des Linuxiens (ceux de ma connaissance en tout cas) seraient content si Microsoft proposait Word ou Excel pour Linux, ou même s'ils sortaient une distribution (GPL) de Linux (Microsoft Linux... ça serait rigolo, non ?).
De même il reconnaissent que Windows possède encore une bonne longueur d'avance dans le domaine des jeux.

Que le meilleur gagne ! Moi j'ai une confiance absolue dans les chances de Linux :).

Passons maintenant aux choses sérieuses.

Linux fonctionnera-t-il sur mon PC ?

Voyons d'abord si le PC est assez puissant pour supporter Linux. Ce guide étant destiné aux PC utilisés en postes personnels (par opposition à un serveur), c'est pour cette utilisation que je donne les configurations minimales et recommandées.

Si Windows 98 ou Millenium fonctionne sans trop de problèmes sur votre machine, elle sera assez puissante pour Linux, celui-ci se contentant d'une machine un peu moins musclée que Windows.
Ne comptez tout de même pas transformer votre vieux 486 en bête de course grâce à Linux !

Configuration minimale et configuration recommandée

Voici la configuration minimale que je conseille :

Pentium 100
32 Mo de RAM
Disque dur avec 1 Go de libre
Ecran et carte graphique supportant le 800x600

Attention, avec cette config vous aurez l'impression d'avoir une vieille brouette. Linux ne fait pas de miracles, les applications graphiques ou multimedia sont très consommatrice de ressources, quelque soit le système d'exploitation !
Le Pentium est maintenant obligatoire, car les programmes sont optimisés pour les Pentium et supérieurs (et risquent donc de ne pas fonctionner sur les 386 ou 486).
32 Mo de RAM est le strict minimum pour lancer des applications graphiques.
En n'installant pas tous les logiciels de votre distribution (voir plus loin) de Linux, vous pourrez faire tenir le système, les applications principales et un peu de place pour vos données dans 1 Go.

Voici la configuration que je recommande pour travailler confortablement avec Linux (si vous avez mieux, tant mieux !) :

Pentium II 300
128 Mo de RAM
Disque dur avec 3 Go de libre
Ecran et carte graphique supportant le 1024x768

Bien entendu, plus vous avez de ressources, mieux ce sera.
Le plus important est la RAM, ensuite l'écran, puis le processeur et le disque dur.

Par rapport à Windows, Linux se contente d'un processeur moins puissant.
Comptez autant de RAM que pour Windows mais un écran supportant une meilleure résolution. La plupart des applications sont prévus pour un minimum de 1024x768 et sont franchement peu utilisables en 800x600.
Conseil valable pour tous les systèmes : un bon écran est un investissement important, mais n'hésitez pas si vous pouvez vous le permettre, pensez que c'est un périphérique que l'on peut garder 10 ans sans qu'il soit dépassé.

Matériel posant problème sous Linux

Actuellement, une très grande partie du matériel qui tourne sous Windows fonctionne sous Linux, mais pas la totalité.

En pratique, si on prend un PC au hasard tournant sous Windows 98, on a de grande chances de voir Linux fonctionner parfaitement sur ce PC, sauf pour un périphérique. Cela peut tomber sur le scanner, l'imprimante, le modem ou la carte son...

Il y a quelques temps, pour faire court, on aurait donné une liste de périphériques compatible avec Linux.
Maintenant, Linux prenant de l'ampleur, je préfère dire que tout marche sauf exception, et donner la liste du matériel posant problème.

Une règle générale est que plus votre matériel est "standard" et utilisé par beaucoup de monde, sans être trop récent (par exemple, une 3Dfx, une Sound Blaster PCI 128, une souris Microsoft WheelMouse...), plus il a de chances de fonctionner sous Linux.
Bien entendu, plus votre matériel est propriétaire (exemple : un WinModem), peu utilisé (exemple : une imprimante à 350F spécialement faite pour les supermarchés Auchan et vendue à 1000 exemplaires dans le monde) ou très récent (exemple : la-carte-3D-qui-vient-de-sortir-et- qui-explose-les-concurrents-dans-les-test-mais-que-même-les-drivers-pour-Windows-sont-en-version-bêta-instable : je ne donne pas le nom de la carte, elle change tout le temps, mais vous la reconnaîtrez sans doute...), moins il aura de chance de fonctionner sous Linux...

A retenir :
- Utilisez du matériel standard (celui que tout le monde utilise en ce moment)
- Installez une version de Linux récente (moins de 3 mois)

Passons maintenant en revue chaque composant :
(certaines notions comme les ditributions, les partitions, etc. sont expliquées plus loin dans le guide)

Processeur : Aucun problème, que le processeur soit Intel (Pentium, Celeron, PII, PIII) ou Cyrix ou AMD (K6 ou Athlon. J'ai moi-même un AMD K6/2 300).
J'ai entendu dire que les Pentium IV ne sont pas reconnus automatiquement par Linux (Décembre 2000), mais le temps que vous puissiez vous en payer un, le problème sera réglé :).
Mémoire (RAM) : Linux ne supporte pas le mélange RAM EDO (ancien format) avec de la SDRAM (toutes les cartes fabriquées après 1998). A part ça, aucun problème.
Disque dur : Tous sont reconnus quelque soit la taille. Par contre utilisez une distribution récente, sinon vous pourriez avoir 2 problèmes :
- Ultra DMA 66 ou ATA 100 non reconnu (il faudra alors passer en Ultra DMA 33 dans le BIOS)
- Impossibilité de placer la partition Linux de démarrage (j'explique ça plus loin) après 8 Go dans le disque.
Eventuellement les disques de plus de 8 Go peuvent avoir des problèmes avec le partitionneur automatique (impossible de dépasser les 8 Go) même avec des distributions récentes (mais dans ce cas il est possible de le faire fonctionner en partitionnant "à la main").
Une autre contrainte (au moins pour certaines distributions), si vous avez un disque dur SCSI, est de placer le disque contenant Linux à l'identifiant 0 de votre chaine SCSI (en première position donc). Il existe probablement un moyen de contourner cette contrainte mais je ne le connais pas.
CD-ROM : Pas de problème particulier sur ce périphérique... La seule contrainte est d'en posséder un ! (En effet, il est difficile de nos jours d'installer un système d'exploitation sans CD...)
Carte graphique : Contrairement à la rumeur, il n'y a pas trop de problèmes avec les cartes graphiques sauf si vous en avez une très récente. Une carte graphique de plus de trois mois a toutes les chances d'être supportée. Attention, il vous faudra bien sûr une distribution récente de Linux ! Si votre carte est sortie sur le marché après la version de Linux que vous avez, cela ne marchera pas !
Si vous voulez utiliser la 3D, la carte la mieux supportée par les quelques jeux 3D sous Linux (Heretic 2, Myth 2, Quake 3...) est la 3Dfx. Les autres cartes compatibles OpenGL (ATI, RIVA, etc) sont maintenant supportées. Il ne reste plus qu'à attendre les jeux... même si ça commence déjà à arriver, Linux est malheureusement loin d'être une véritable plateforme de jeux.
Un autre problème peut-être plus fréquent : avoir une carte exotique (c'est à dire pas très répandue et plutôt bas de gamme). La carte est reconnue mais les drivers sont d'assez mauvaise qualité, et les performances ne sont pas très bonnes (par exemple lorsqu'on déplace les fenêtres).
Carte son : Pour les cartes son, cela ne se passe pas trop mal, surtout si vous avez une véritable Sound Blaster (comme d'habitude même pour Windows).
Comme pour les cartes graphiques, utilisez une distribution à jour.
Les sons .wav, .au et .mp3 sont reconnus ainsi que le MIDI. On peu bien sûr écouter un CD audio. Par contre le son 3D ne marche pas encore.
Il y a peu de chances pour que cela fonctionne pour les cartes "compatibles Sound Blaster" bas de gamme (ceci n'inclus pas Ensoniq, Gravis UltraSound, Yamaha) ou chipset son sur la carte mère.
Modem : Pas de problèmes à ma connaissance pour les modems externe.
Par contre, très peu de modems internes PCI sont supportés (il ne s'agit d'ailleurs pas de véritables modems, mais de "Winmodem" qui fonctionnent uniquement sous Windows). Pour la liste des winmodems supportés, voir www.linmodems.org.
Souris : Pas de problèmes, les roulettes sont même reconnues.
Clavier : Pas de problèmes, les touches Win95 peuvent même servir moyennant une bidouille.
Cartes réseau : Pas de problèmes à ma connaissance.
Graveurs : Pas de problèmes pour les graveurs SCSI. Pour les graveurs IDE, ils sont supportés mais certaines ditributions nécessitent la recompilation du noyau de Linux (pas facile pour un débutant). Le problème est peut-être réglé dans la plupart des distributions actuelles.
Lecteur ZIP : Pas de problèmes.
Imprimante : Comme toujours, les imprimantes les plus courantes sont les mieux reconnues. Les imprimantes Postscript donnent généralement un bon rendu, pour les autres imprimantes le driver est généralement moins bon qu'avec Windows, ce qui résulte en une moins bonne qualité d'impression. Selon le logiciel de traitement de texte que vous utilisez (StarOffice, ApplixWare, AbiWord, KWord), le rendu peut être différent.
Attention, comme pour les modems, certaines imprimantes ne fonctionnent qu'avec Windows (les "winprinters", on les reconnait généralement par leur prix très inférieur aux véritables imprimantes)
Voir le site gatekeeper.picante.com/~gtaylor/pht/printer_list.cgi pour une liste d'imprimantes compatibles (ou encore www.linuxprinting.org/printer_list.cgi).
Scanner : Peut-être le périphérique qui aura le moins de chances de fonctionner :(.
N'en ayant pas moi-même je ne peux pas vaiment vous renseigner précisément. La seule chose que je peux dire c'est que vous aurez plus de chances avec un scanner SCSI qu'avec un scanner parallèle ou USB.
Voir la page de SANE (www.mostang.com/sane) pour plus de détails.

Pour plus de détails consulter les sites des distributeurs Linux (RedHat, Caldera, Slackware, Debian...) à la rubrique "hardware compatibility list". Voir les sites suivants :

Corel : http://venus.corel.com/nasapps/PkgHard_LinuxSearch/index.html (puis cliquer sur le bouton "hardware")
Debian : je n'ai pas trouvé la page !
Mandrake : http://www.linux-mandrake.com/fr/fhard.php3
RedHat : http://hardware.redhat.com/redhatready/cgi-bin/us/db-hcl.cgi
Slackware : site inaccessible ! Il semble qu'il soit en maintenance après avoir été cracké par des pirates informatiques !
Suse : http://cdb.suse.de/cgi-bin/scdb?HTML=ENGLISH/cdb_listtemplates/menu.htm&LANG=ENGLISH

Quelles modifications apportera Linux à mon PC ?

Cette partie décrit rapidement les changements que Linux apportera à votre ordinateur.

Vous le savez peut-être déjà : Linux est système d'exploitation indépendant, Windows n'a pas besoin d'être installé pour qu'il fonctionne.
Il est aussi différent de Windows que Mac OS, par exemple.
Les programmes qui tournent sous Linux ne fonctionnent pas sous Windows, et seuls certains programmes Windows fonctionnent (par émulation) sous Linux.

Une machine "multi-boot"

L'installation que je vous propose est un multi-boot :
Cela veut simplement dire que les deux systèmes d'exploitations seront installés sur une même machine, et qu'au démarrage vous aurez le choix entre charger Windows ou charger Linux.

Pour faire cela on utilise généralement le logiciel LILO (LInux LOader, c'est à dire Chargeur de Linux), mais il en existe d'autres (plus beaux d'ailleurs...).

Voici comment cela se passera quand vous allumerez le PC :
Juste après l'affichage des messages du BIOS, la ligne suivante apparaît :

boot:

soit vous tapez "linux" au démarrage, puis Linux se charge
soit vous tapez sur la touche "Entrée", ou vous ne faites rien et au bout de 5 secondes (temps paramétrable), Windows se charge comme avant.

Plusieurs systèmes, plusieurs partitions

Le multi-boot Windows/Linux, ce n'est pas beaucoup plus que ça.

L'autre chose à faire est de séparer Windows et Linux par des partitions.
Les partitions permettent de diviser un disque dur en plusieurs parties indépendantes. Windows et Linux étant deux systèmes indépendants, il faut les séparer en créant une partition (au moins) pour Linux et une pour Windows.

Un exemple concret :
Vous avez un PC sous Windows 98 avec un seul disque dur de 15 Go (appelé "C:" sous Windows).
Il possède donc une partition de 15 Go en FAT 32.
Vous décidez de consacrer 4 Go pour Linux.
Vous allez "réduire" la partition Windows à 11 Go (on verra plus tard comment faire), et créer une partition Linux de 4 Go (en réalité il y aura 3 partitions Linux dans les 4 Go mais peu importe).
Windows ne verra pas la différence, sauf que son disque "C:" sera plus petit. Il ne pourra pas accéder aux 4 Go de Linux, car il ne reconnaît pas les partitions Linux. (Par contre Linux reconnaît les partitions Windows et vous pourrez donc récupérer vos images, bookmarks, mp3, etc de Windows sous Linux.)

Ensuite tout ce que vous ferez sur la partition Linux n'aura aucun impact sur Windows ou le reste de la machine.

Comment choisir une distribution de Linux

Le premier choix que vous aurez à faire avant d'installer Linux, c'est celui de la distribution (on dit souvent "distro" ou "distri").

Tout d'abord, qu'est-ce que c'est exactement qu'une distribution de Linux ?

Windows ne possède qu'un seul "fournisseur officiel" : Microsoft.

Au contraire, il existe plusieurs distributions (des sortes de "marques", pas forcément commerciales) de Linux. Les plus connues sont : Mandrake, Red Hat, Slackware, Corel, SuSE, Debian, Caldera.

Attention, il ne s'agit pas de versions différentes ou incompatibles. Les distributions de Linux diffèrent par le choix des logiciels installés et par la méthode d'installation. Certaines distributions sont conçues pour un serveur, d'autres pour un PC personnel...

Il y a moins de différence entre deux distributions de Linux qu'entre Windows 98 et Windows NT.
Pensez aux distributions de Linux comme à différentes marques de lait qui proposent un "packaging" différent (bouteille en carton, en plastique, un lait enrichi en vitamines, ouverture facile, etc.). Mais l'essentiel (le lait) est toujours à peu près le même.

Comment se procurer une distribution de Linux ?

Il y a plusieurs manières :

Acheter une version officielle (en boite) : On trouve des "versions officielles" des distributions Linux dans certains magazins comme la FNAC, ou encore des boutiques spécialisées en informatique. Il est également possible de les commander par correspondance grâce aux publicités dans les magazines Linux, ou encore sur Internet. Le prix varie de 250 à 700 F.
L'avantage de ces distributions est de comporter une documentation assez complète sur l'installation, et un support technique (plus ou moins efficace) par e-mail ou téléphone. Je rappelle que vous ne payez pas le logiciel qui est gratuit, mais seulement les services qu'il y a autour (doc et support).
Le gros désavantage est le prix élevé, presque équivalent à celui d'un Windows, un comble ! Il faut aussi savoir que les nouvelles versions sortent beaucoup plus rapidement que pour Windows, par exemple Mandrake sort une nouvelle version de sa distribution tous les 4 mois !
A réserver donc pour un premier achat, pour avoir une doc complète, et uniquement si vous ne connaissez personne pouvant vous aider.
Dans un livre : Certains livres traitant de l'installation et de l'utilisation de Linux sont vendus avec un CDROM (prix entre 50 et 350F). C'est une méthode qui paraît séduisante au premier abord, mais je la déconseille vivement. Ces livres sont souvent d'assez mauvaise qualité : le contenu est daté (il s'agit souvent d'une mise à jour rapide d'un manuel écrit originalement pour la RedHat 4.2 ou quelque chose d'aussi vieux), et assez mal écrit (pleins de listings inutiles).
Ceux qui disent traiter de la dernière distribution, s'ils contiennent bien cette version sur le CD, traitent de l'installation de la version précédente dans le livre ! Dans un de ces bouquins j'ai même vu une copie d'écran datant de 1994 (la date était affichée à l'écran) !
Encore un autre point : les versions de Linux fournies avec le CD ne sont pas testées et sont parfois incomplètes !
Méfiez vous donc...
Dans un magazine : Chaque mois, au moins un magazine (Planète Linux, Linux Magazine ou Login...) publie une distribution de Linux sur leurs CD-ROM. On les trouve facilement en kiosque (prix entre 30 et 60 F).
C'est vraiment une manière facile et peu onéreuse de se procurer une distribution de Linux.
Attention tout de même, choisissez bien votre magazine (vous ne devriez pas avoir de problèmes avec ceux cités plus haut), car certains ont tendance à distribuer des versions beta des distributions sans même le préciser ! Vous vous exposez à pas mal de bugs ou de problèmes d'installation si vous choississez ces versions instables. Les temps de pressages des CD étant ce qu'ils sont, comptez environ 2 ou 3 mois entre la sortie officielle d'une distribution et sa diffusion dans un magazine. Si une distribution vien de sortir et que vous la retrouvez une semaine plus tard dans les kiosques, ne rêvez pas, c'est une version beta !
En téléchargeant une image du CD d'installation : Chaque distribution propose des images ISO des CD-ROM en libre téléchargement sur leur site, pour la version GPL de la distribution. Voir http://linux.corel.com, http://www.debian.org, http://www.linux-mandrake.com/fr, http://www.redhat.com, http://www.slackware.org, http://www.suse.com.
Les images des CD-ROM ont une taille de 650 Mo. Certaines distributions comme Mandrake doivent êtres installées avec 2 CD-ROM. Vous voyez où je veux en venir... A moins de disposer d'une liaison ADSL (petit chanceux !) et d'un graveur, laissez tomber cette méthode ! Avec un modem classique à 56 000 bauds, il vous faudrait des jours de téléchargement. N'y pensez même pas.
En commandant une distribution GPL chez un distributeur sur Internet : Comme par exemple chez Ikarios (www.ikarios.com) ou l'on peut imprimer un bon de commande et payer par chèque. (prix entre 30 et 40 F, port compris). Les distributions sont relativement à jour (compter tout de même quelques jours voire quelques semaines après la sortie d'une nouvelle version d'une distribution) et surtout vous aurez un grand choix
Par l'intermédiaire d'un ami : C'est sûrement la meilleure méthode, si vous connaissez un fan de Linux qui pourrait vous aider.
Il vous donnera sa distribution et pourra d'autant plus vous aider qu'il l'a déjà installé chez lui.
Vous pouvez aussi contacter un LUG (Linux User Group) dans votre région (voir la liste des LUG de l'AFULwww.aful.org/aful/lugs.html) et leur demander conseil.

C'est le moment de faire une mise au point importante : les distributions de Linux que l'on trouvent dans les CD-ROM des magazines ne sont pas des versions "shareware" ou bridées de la version "boite"

C'est peut-être dû aux pratiques que l'on trouve sous Windows avec tous ces sharewares et ces versions limitées mais peu de gens arrivent à croire que l'on peut trouver un produit complet pour 35F...
Trop de gens font encore cette erreur, je ne le répèterai donc jamais assez...
D'ailleurs je le répète :

Quelle distribution préférer ?

Cela dépend de ce que l'on veut faire avec Linux, et aussi de la disponibilité et de la "fraicheur" d'une distribution.

Voici une petite présentation des distributions les plus connues :

Debian Les plus : Complète et puissante. Très stable. Reconnait les packages des autres distributions. Les moins : Installation pas évidente. Administration complexe et peu conviviale (il faut presque tout faire à la main !). Les nouvelles versions ne sortent pas très rapidement.	Corel Les plus : Installation très facile. Les habitués de Windows se retrouvent en terrain connu. Les moins : Ressemble un peu trop à Windows. Sécurité un peu légère. Un peu "jeune". La configuration n'est pas complète.
Mandrake Les plus : Probablement la distribution de Linux la plus utilisée en France en ce moment. Installation graphique. Administration facile. Presque tout est déjà configuré au mieux pour un poste personnel. Une nouvelle version sort tous les 4 mois, donc tout est très à jour. Les moins : Quelques bugs (parfois gênants) dans l'installation et dans la configuration. Manque de "finition" sur certains packages récents.	Red Hat Les plus : La distribution la plus utilisée aux Etats-Unis. Une sorte de référence. Elle a été la première a introduire un peu plus de convivialité, bien qu'elle soit peut être dépassée aujourd'hui par Mandrake sur ce plan. Les moins : La configuration de KDE (l'environnement que je conseille aux personnes venant de Windows) est assez mauvaise.
Slackware Les plus : Une distribution avec beaucoup d'expérience. Les moins : Installation assez rustique. Mises à jour assez rares.	SuSE Les plus : Une des distributions les plus utilisées en Europe (surtout en Allemagne, où Linux est très populaire). Très complète en terme de nombre de logiciels disponibles. Les moins : Arborescence pas toujours identiques aux autres distributions.

Je ne veux pas faire de classement, à vous de vous faire votre propre idée.

Dans tous les cas, choisissez une distribution disponible et récente.
Disponible : Une distribution fournie dans un magazine ou par un ami fera l'affaire dans la plupart des cas. Il sera toujours temps d'en changer ensuite.
Récente : Surtout ne récupérez pas une distribution de Linux pour l'installer dans 3 mois. Une bonne distribution de Linux se consomme extra-fraîche. Sachez qu'une distribution de 6 mois est une vieille distribution !

Pourrais-je changer facilement de distribution ?
Quand des nouvelles versions de ma distribution sortiront, cela sera-il facile de mettre à jour mon système ?

Ce sont des questions importantes, car vous serez probablement amenés à changer fréquemment de distribution de Linux. En effet, selon les disributions, une nouvelle version sort tous les 4 mois à 1 an, apportant à chaque version des modifications importantes.

Il est assez facile de mettre à jour ou de changer de distribution si vous avez prévu les choses comme il faut, c'est à dire avoir séparé la partition "/" et la partition "/home" lors de la première installation de Linux.
En gros cela revient à séparer les logiciels (sur "/"), et les données personnelles (sur "/home").
Sous Windows cela reviendrait à avoir un disque C: contenant les répertoires "Windows", "Program Files", la base de registre, tous les programmes et les jeux, et sur un disque "D:" toutes les données personnelles comme les mp3, les images, les fichiers .doc, etc.

Voir plus loin pour savoir comment faire ce partitionnement.

Attention, certaines distributions proposent des "mises à jour" à partir des versions précédentes de cette même distribution. Je déconseille d'utiliser cette méthode (au moins pour Red Hat et Mandrake), car elle a 2 désavantages : elle est très lente (parfois 5 ou 6 heures !) et n'installe pas tout "proprement" (certains logiciels ne sont pas mis à jour).
A la place, reformattez la partition "/", ne touchez pas à "/home" et réinstallez sur "/" comme une installation normale.
Si vous ne comprenez pas tout ce sera plus clair après avoir lu les chapitres suivants.

Bien préparer le partitionnement

Attention, cette section n'est pas complètement terminée...

Pourquoi partitionner ?

Pour installer Linux, il faut avoir de la place libre sur un disque dur.
Il ne suffit pas d'avoir de la place restante sur un disque Windows (comme lorsque l'on veut installer un jeu sous Windows, par exemple), il faut une partition libre. Comme je l'ai expliqué plus haut, une partition est une partie indépendante du disque dur.
Cela peut être une partie d'un disque déjà existant (par exemple si vous avez un seul disque entièrement utilisé par Windows), ou deuxième disque dur libre.
Sinon il va falloir utiliser un outil spécial (Fips ou un autre partitionneur inclus dans votre distribution de Linux) pour transformer la place libre en nouvelle partition.

Quelle place réserver à Linux ?

Cela dépend des distributions, je parle ici des distributions comme Mandrake qui sont faciles d'accès mais assez gourmandes. Vous pouvez pratiquement diviser par deux les chiffres que je vais vous donner si vous comptez installer une Debian ou Slackware.

Je vous conseille de réserver au moins 2 Go pour installer Linux.
Comme il s'agit d'une partition, cette place sera inutilisable par Windows une fois que vous aurez installé Linux (récupérable si vous le désinstaller).

2 Go suffit si vous voulez seulement "tester" Linux, mais prévoyez plutôt 3 Go ou plus si vous comptez vraiment l'utiliser régulièrement.
Pour information, j'utilise 7 Go pour Linux sur ma machine personnelle (il reste environ 50% de place libre).

Pas de partitionnement, partitionnement destructif ou non destructif ?

Selon le cas, vous aurez plus ou moins de facilité pour obtenir une partition libre.

Si vous possédez un seul disque dur occupé entièrement par Windows :
Vous pouvez alors :
- vous acheter un nouveau disque dur (vu les prix actuels, pas la peine de se priver). Voir le chapitre "Installation sans repartitionnement".
- vous récupérer de la place sur un disque existant en diminuant la partition Windows pour créer une nouvelle partition Linux. Vous utiliserez pour cela Fips, Partition Magic ou le partitionneur inclus dans votre distribution (exemple DiskDrake de Mandrake). Voir le chapitre "Installation avec repartitionnement non destructif".
- si vous posséder un graveur, après avoir fait une sauvegarde de vos données, vous supprimez toutes les données du disque, vous créez ensuite une partition Windows et une partition Linux, puis vous réinstallez Windows et Linux (cela peut être une bonne occasion pour "rafraîchir" votre installation de Windows qui a tendance à prendre du poids et à corrompre la base de registre avec l'âge ... Voir le chapitre "Installation avec repartitionnement destructif".
Si vous possédez un deuxième disque dur avec une place suffisante :
Le choix qui s'offre à vous est alors le suivant :
- Si le disque n'est pas utilisé par Windows : c'est le cas le plus facile, il n'y a rien à faire ! Voir le chapitre "Installation sans repartitionnement".
- Si le disque est utilsé par Windows : transférez toutes les données de ce disque sur le premier, et utilisez le deuxième disque pour Linux. Voir le chapitre "Installation sans repartitionnement".
- Si le disque est utilsé par Windows, mais que vous ne pouvez pas (ou ne voulez pas) transférez toutes les données de ce disque sur le premier : voir le chapitre "Installation avec repartitionnement non destructif".

Ne vous découragez pas si vous avez à repartitionner votre disque dur ! C'est généralement la phase la plus difficile de l'installation de Linux. Et avec l'apparition des partitionneurs "automatiques" inclus dans les distributions, cette phase devient (presque) facile...

Installation avec repartitionnement destructif

En cours de rédaction.

Installation sans repartitionnement

En cours de rédaction.

Installation avec repartitionnement non destructif

Cette méthode permet de diminuer la taille de la première partition et laisser de la place pour créer d'autres partitions. Les données se trouvant sur la première partitions ne sont pas perdues.
Cette opération délicate nécessite un logiciel spécial.

Vous possédez peut-être une distribution contenant un outil de ce type (par exemple DiskDrake pour Mandrake).

Si votre distribution n'en contient pas, vous pouvez utiliser le logiciel Partition Magic, qui est très bien, mais qui n'est pas gratuit (et même cher!), ou encore un logiciel libre appelé FIPS, assez fruste mais efficace.

Préparation du disque Windows :

Cette opération doit être faite au dernier moment, juste avant de repartitionner le disque avec Partition Magic, FIPS ou DiskDrake. Si un fichier est enregistré sur C:, tout est à refaire !

Attention, l'opération peut être très longue, si votre disque dur est grand

Attention, l'opération peut être très longue, si votre disque dur est grand et si vous n'avez pas effectué cette opération depuis longtemps.

Vous pouvez aussi accéder aux programmes "Scan Disk" et "Défragmentation" en passant par Menu Démarrer / Programmes / Accessoires / Outils système.
Pour les anciennes versions de Windows, vous pouvez aussi lancer "Commandes MS-DOS" (Menu Démarrer / Programmes), et taper :
scandisk defrag

A présent notez la place libre qu'il reste sur votre disque C:. Ce sera la taille maximum de la nouvelle partition Linux (gardez un peu de marge quand même !)

Utilisation de Partition Magic

Partition Magic est un logiciel COMMERCIAL s'installant sous Windows.

Son prix est d'environ 600 F. Malgré les qualités de ce logiciel, je trouve son prix rédhibitoire. Pour le même prix, vous pouvez vous acheter un disque dur tout a fait suffisant pour Linux !
J'ai entendu dire qu'il existe une version shareware de Partition Magic, limitée dans le temps, mais je ne l'ai pas trouvée. Si vous la trouvez, prévenez moi et j'indiquerai ici un lien vers un site de téléchargement).

Mais si vous possédez déjà ce logiciel, ne vous en privez pas.

Utilisation de FIPS

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, FIPS n'est pas une station de radio parisienne démodée, mais bien un logiciel fonctionnant sous DOS et permettant la réduction des partitions Windows.
FIPS est loin d'être aussi beau et ergonomique que Partition Magic, mais il est stable et gratuit !

Où trouver FIPS ?
Une version de ce logiciel doit se trouver sur le CD-ROM de votre distribution de Linux dans un répertoire nommé "DOS", "Utils", "Dosutils" ou encore "Tools". Le répertoire doit contenir les logiciels suivants : "FIPS.EXE" et "RESTORRB.EXE", ainsi que le fichier "ERRORS.TXT".
Si vous ne les trouvez pas, recherchez sur le CD-ROM le fichier "FIPS.EXE" (Menu Outils/Rechercher dans l'Explorateur de Windows).
Si les fichiers ne se trouvent pas sur le CD-ROM, vous pouvez les télécharger sur internet à l'adresse suivante : http://www.igd.fhg.de/~aschaefe/fips/fips20.zip

Création une disquette bootable :
Sous Windows, insérez une disquette vierge dans le lecteur de disquette, puis allez dans l'Explorateur.
Faites un clic droit sur l'icône de la disquette et choisissez "Formatter", Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez les options suivantes : "Formattage complet" et "Copier les fichiers systèmes" (le nom de volume n'est pas important).
Attention, ne copiez pas sur cette disquette d'autres fichiers que ceux de FIPS. Il faut garder de la place pour la sauvegarde de la table des partitions !

Copie des fichiers de FIPS sur la disquette :
Copiez les "FIPS.EXE" et "RESTORRB.EXE" sur la disquette bootable que vous avez préparé précédemment. Copiez également le fichier "ERRORS.TXT" sur la disquette.

A ce moment vous pouvez effectuer la préparation disque windows (scandisk et defrag) comme indiqué plus haut.

Exécution du repartitionnement

Redémarrez sur la disquette de boot contenant FIPS
Tapez "FIPS"
Appuyer sur une touche pour passer le message de bienvenue et afficher la table des partitions.
Appuyez de nouveau sur une touche. FIPS vous demande si vous voulez sauvegarder la table de partition et le secteur de boot. C'est une bonne idée, car cela permet de restaurer le système a son état initial en cas de problèmes. Appuyez donc sur la touche "y". Répondez aussi "y" à la question suivante (vous avez bien une disquette de boot).
Appuyez sur "Entrée" puis utiliser les touches de flèches pour définir la taille de la nouvelle partition (au moins 2 Go, comme vu plus haut). Attention à laisser de la place pour Windows ! La taille de la nouvelle partition ne doit pas dépasser la place libre qu'il restait originalement sur votre disque "C:" .
Appuyez sur "Entrée" puis sur "c" pour confirmer, et ensuite "y". Attendez quelques secondes.
Enlevez la disquette et redémarrer l'ordinateur. Normalement Windows devrait redémarrer normalement, avec une partition plus petite. Voilà, c'est fait !

Restauration en cas de problèmes :
Si un problème se produit, il est possible de récupérer le système par la méthode suivante :

Redémarrez sur la disquette de boot contenant FIPS
Tapez "RESTORRB" (le fichier "rootboot" doit être trouvé)
Appuyez sur "y" et "Entrée" pour valider la restauration. Attendez quelques secondes. Votre système doit être revenu à l'état original.

Pour plus d'infos sur FIPS, vous pouvez consulter la doc (en français) sur : http://www.linux-france.org/article/install/fips/index.html

Une disquette de boot Windows

Cette étape n'est utile que si vous voulez réinstaller Windows (partitionnement destructif).
Néanmoins, il est toujours utile d'avoir une disquette de boot pour récupérer le système en cas de problème...

Si vous avez acheté la version complète de Windows 98, vous devriez avoir une disquette de boot qui fera parfaitement l'affaire. Pensez juste à tester cette disquette :

Insérez la disquette et le CD-ROM de Windows
Rebootez la machine
Choissisez le démarrage avec accès au CD-ROM
Vérifiez que vous avez accès au CD-ROM de Windows (normalement D: ou F:)

Si vous avez une version "mise à jour" de Windows 98, ou si votre disquette ne fonctionne plus, vous devrez créer une disquette de boot.
Voilà comment le faire :

Insérer le CD-ROM de Windows dans le lecteur CD
Insérer une disquette vierge formatée dans le lecteur de disquette.
Dans le menu "Démarrer", Choisissez "Paramètres" / "Panneau de contrôle".
Double-cliquer sur l'icône "Ajout / Suppression de programmes".
Choisissez l'onglet "Disquette de démarrage" et cliquer sur le bouton "Créer la disquette"
Suivre les instructions.

Ensuite vérifiez le contenu de la disquette avec l'explorateur. Les programmes importants sont format.com (ou format.exe) et fdisk.exe. Vérifiez qu'ils sont bien là, sinon copiez-les sur la disquette (ils se trouvent sur C:\Windows\Command)

Si vous avez Windows 95, la disquette crée ne contient pas les drivers d'accès au CD-ROM. Si vous utiliser cette disquette telle quelle il vous sera impossible d'accéder au CD-ROM donc de réinstaller Windows !
Pour corriger cela il faut procéder de la manière suivante :
- Si vous n'avez pas de disquette de boot procéer comme avec Windows 98.
- Sur la disquette (A:\), copier le fichier MSCDEX.EXE se trouvant dans C:\Windows\Command (si vous ne l'avez pas ici, il se trouve sur le CD de Windows 95)
- Dans le fichier autoexec.bat de la disquette, rajouter la ligne suivante :
a:\MSCDEX.exe /D:mscd001 /v/m:8
- Copier le driver du CD sur la disquette (par exemlple le fichier SBCD.SYS, il peut aussi s'appeler ATAPI.SYS ... et se trouve dans C:\Windows\System ou C:\Windows\System32\Drivers) - Modifiez le fichier Config.sys de la disquette pour ajouter une ligne du genre :
DEVICEHIGH=a:\SBCD.SYS /D:MSCD001 /P:220
(si le driver de votre CD s'appelle SBCD.SYS, bien sûr)

Important : tester la disquette de boot en insérerant la disquette dans le lecteur puis en redémarrant l'ordinateur. Vérifier l'accès au CD-ROM (généralement lecteur F: sous Win98, D: sous Win95).

La meilleure disquette de boot pour Linux : tomsrbt

Cette étape n'est utile que si vous voulez réinstaller Windows et Linux (partitionnement destructif) ou que votre distribution ne contient pas de partitionneur (rare) ou bien que ce dernier ne fonctionne pas correctement (moins rare...).

Tomsrbt est en fait une véritable distribution de Linux, débarassée de tout superflu, pour tenir sur une disquette.
A mon avis, cette disquette est vraiment indispensable à tout système Linux, pour deux raisons :

Pendant l'installation, c'est une méthode sure et efficace pour définir proprement ses partitions
Après l'installation, elle peut servir de disquette de secours en cas de panne

On peut télécharger tomsrbt à l'adresse suivante : ftp.lip6.fr/pub/linux/sunsite/system/recovery/tomsrtbt-1.7.185.dos.zip (environ 2.1 Mo).

La liste des sites de téléchargement à jour se trouve sur : www.toms.net/rb/mirrors.dos.html.
Voir le site de l'auteur : www.toms.net/rb pour plus de renseignements.

Comment créer la disquette tomsrbt

Ingrédients pour une installation à partir de Windows:

Le fichier zip que vous venez de télécharger
Une disquette vierge formatée MS-DOS
DOS ou Windows 95/98
6 oeufs et 250g de chocolat noir (optionnel)

Utilisation de tomsrbt

Redémarrer sur la disquette tomsrbt.
Insérer la disquette qui vient d'être crée dans le lecteur. Enlevez tout CD se trouvant dans le lecteur. Sortir de Windows en choisissant "Redémarrer"
Normalement le système redémarre à partir de la disquette. Après les messages du BIOS vous devriez voir une "image" de pingouin en mode texte.

En cas de problèmes :
Si Windows redémarre même si la disquette est présente, c'est que le BIOS n'est pas configuré pour "booter" (c'est à dire démarrer) sur une disquette.
Pour changez cela, il va falloir modifier le "setup" du BIOS.

Attendez que Windows ait fini de démarrer, puis quittez comme précédemment en choisissant "Redémarrer".
Regardez bien les messages affichés à l'écran. Vous devriez voir quelque chose du genre :

  BIOS: Press "del" to enter setup

(c'est à dire : BIOS: Appuyez sur la touche "Suppr" pour entrer dans le setup)
Il se peut aussi que le message indique la touche "F1", "F2", "Esc" ou une autre touche. A ce moment, appuyez sur la touche indiquée et laissez là enfoncée une seconde.
Au bout de quelques instants, vous devriez rentrer dans le setup.
La suite s'applique aux BIOS Award (les plus courant), mais la procédure devrait être très similaire pour un autre BIOS.
En se déplaçant avec les flèches, placez vous sur la section "Bios Feature Setup", et appuyez sur "Entrée".
Allez ensuite sur la section "Boot Sequence", et changez la valeur avec les touches Page Up ou Page Down, pour obtenir "CDROM, A, C", si possible
Ainsi le système démarrera de préférence sur le CD-ROM (s'il y a un CD bootable), puis la disquette (si elle est bootable), puis enfin le disque dur. Ensuite sortez avec la touche "Escape", puis sauvegardez le paramétrage en allant sur "Save & Exit" Le PC redémmarre et vous devriez voir cette fois l'"image" du pingouin tomsrbt.

Ensuite s'affiche le prompt suivant :

boot:

Appuyez sur Entrée.
Le système commence à se charger à partir de la disquette, puis au bout de quelque secondes, un message propose de choisir le mode video (texte).
Vous pouvez le changer en appuyant sur Entrée, mais je vous conseille plutôt d'appuyer sur "Espace" pour garder le mode courant (il fonctionne, pourquoi vouloir changer ?).

Le système continue de se charger, puis demande quel est le type clavier à utiliser (la langue).
Appuyer sur "Verrouillage Numérique", puis "7" (pour choisir le clavier français), et ensuite "Entrée" pour valider.
Un message indique de retirer la disquette, ce que nous allons faire (tout le système est chargé en mémoire, la disquette est inutile) Le prompt de connexion s'affiche :

login:

Le système demande le nom de l'utilisateur.

Linux étant un système multi-utilisateurs, il faut toujours donner un nom et un mot de passe valide pour se connecter au système.
Cela vous paraît peut-être une contrainte, mais cela a beaucoup d'avantages :
personnalisation de son environnement (chacun garde son fond d'écran, ses icônes...)
sécurité accrue : seuls ceux qui sont autorisés pourront petit cousin
confidentialité : cacher ses données personnelles aux autres

Nous allons utiliser un compte spécial d'administration appelé root (un peu comme "Administrateur" de Windows NT).
Tapez donc "root".
Ensuite le mot de passe : "xxxx" comme indiqué par le message

Optionnel : Battre les oeufs en neige et y incorporer délicatement le chocolat fondu (pas obligatoire mais c'est vachement bon, et l'installation d'un système d'exploitation, ça creuse, non ?
En cas de problèmes :
Si le clavier est en mode "qwerty", parce que vous vous êtres trompé en choisissant le type de clavier, taper la ligne suivante pour passez en "azerty".

loadkeys fr # (il faut taper "loqdkeys fr")

A partir de là, vous pouvez faire ce que vous voulez, comme utiliser fdisk (voir la section correspondante).

Prérequis à l'installation

Faites une sauvegarde de vos données : certaines parties de l'installation (en particulier le partitionnement, voir plus haut), peuvent être destructrices.
Prenez donc vos précautions. Si vous avez un graveur de CD-ROM, c'est le moment de l'utiliser à autre chose que de pirater des jeux :). La sauvegarde peut aussi être faite sur un autre disque dur si vous en avez un.
Dans le cas général, faire une sauvegarde régulière de ses données est une bonne idée. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, comme un disque dur qui tombe en panne et est irrécupérable, ou perdre son PC lors d'un cambriolage (les deux sont arrivées à des personnes de ma connaissance, et bien sûr ils n'avaient pas fait de sauvegarde !). Le matériel peut être garanti ou remboursé, mais la perte de données est irréversible...
Préparez une disquette de boot Windows testée, qui fonctionne (avec accès au CD-ROM).
Cela peut servir en cas de problèmes avec LILO, ou si vous avez à formatter des partitions DOS ou à réinstaller Windows.
Voir plus haut pour savoir comment faire cette disquette.
Préparez une disquette de boot Linux comme tomsrbt : c'est une sécurité en plus.
Voir plus haut pour savoir comment faire cette disquette.
Récupérer les informations sur le moniteur dans les propriétés de l'affichage de Windows (clic droit sur le bureau, propriétés, dernier onglet à droite) : notez la résolution (800x600, 1024x768 ...) et la fréquence de rafraichissement du moniteur (60Hz, 72 Hz...).
Préparez les informations sur votre connexion Internet. Il vous faut les infos suivantes :
- Le numéro de téléphone du fournisseur d'accès (exemple : 0860595959 pour Club-Internet 20H)
- Le nom de domaine (exemple : www.club-internet.fr)
- L'adresse du DNS primaire (Domain Name Server) (exemple : 194.117.200.10)
- L'adresse du DNS secondaire (exemple : 194.117.200.15)
- Le nom de login (exemple : clubint/aaupetit)
- Le mot de passe (non, vous ne pensiez pas que j'allais vous donner mon mot de passe en exemple, tout de même !)
Normalement ces infos vous sont données (par courrier postal) par votre fournisseur d'accès au moment où vous vous êtes abonné.
Malheureusement cela se fait de moins en moins à cause des CD-ROM "kits de connexion" pour Windows.
La configuration peut aussi se trouver sous Windows, si vous n'utilisez pas de "kit de connexion". Avec Windows 98 et Internet Explorer 5.0, voici comment faire :
Et on trouve Linux compliqué après ça... Personnellement je trouve Tomb Raider plus facile :).

Sinon, vous devrez trouver ces informations sur le site de votre fournisseur d'accès (généralement dans la rubrique "aide").
Préparez votre disque dur avec scandisk et defrag de Windows.
Voir plus haut pour savoir comment faire (partie "partitionnement").
Allumez tous les périphériques pour que l'autodétection fonctionne (modem, lecteur ZIP, imrimante, etc.).

Une fois que tout ces prérequis sont effectués, vous pouvez passer à l'installation proprement dite.
L'installation dépend des distributions, mais les étapes sont plus ou moins les mêmes.

Pendant l'installation

Si vous avez déjà installé Windows sur une machine neuve, vous verrez que l'installation de Linux n'est pas plus difficile !
Assurez vous d'avoir remplis tous les prérequis (décrits au chapitre précédent) avant de commencer, en particulier le partitionnement. Vous devez savoir ce que vous allez faire).

Comment commencer l'installation ?

La plupart (la totalité ?) des CD d'installation des différentes distributions de Linux sont "bootables", c'est à dire que l'on peut démarrer le PC à partir du CD au lieu du disque dur.
Il suffit alors de mettre le CD d'installation dans le lecteur et de redémarrer la machine. Le programme d'installation devrait se lancer automatiquement.

En cas de problèmes :
Comme pour une diquette de boot : si Windows redémarre même si le CD est présent, c'est que le BIOS n'est pas configuré pour "booter" sur le CD ROM.
Pour changez cela, il va falloir modifier le "setup" du BIOS.

Attendez que Windows ait fini de démarrer, puis quittez comme précédemment en choisissant "Redémarrer".
Regardez bien les messages affichés à l'écran. Vous devriez voir quelque chose du genre :

  BIOS: Press "del" to enter setup

Si cela ne marche toujours pas : si vous avez plusieurs lecteurs de CD ROM (ou un graveur), essayez sur les autres.
Mais il se peut aussi que certaines machines (de génération Pentium ou premiers Pentium II) refusent de booter sur le CD ROM quelque soit le paramétrage du BIOS.
Dans ce cas il vous reste 2 solutions :

la plupart du temps, il existe sur le CD une application windows permettant de lancer l'installation de Linux. Ce programme s'apelle généralement "linux.exe" ou "linux95.exe" ou encore "autorun.exe". Il suffit de le lancer depuis Windows pour que le PC redémarre et
sinon, il faudra créer une diquette d'installation Linux grâce à l'utilitaire rawwrite (RAWRITE.EXE) qui se trouve dans un répertoire nommé "DOS", "Utils", "Dosutils" ou "Tools", et de l'image de la disquette d'installation qui se trouve généralement dans le répertoire "Images" ou "Disks" du CD d'installation de votre distribution et qui doit s'appeler "boot.img" ou "yast2.img".
Utilisation de rawwrite :
- Insérez une disquette vierge mais formattée dans le lecteur de disquette.
- Avec l'explorateur, double-cliquez dur rawwrite.exe. Une fenêtre DOS apparaît.
- Un nom d'image est demandé (fichier source), tapez "D:\IMAGES\BOOT.IMG" (ou un autre chemin selon où se trouve l'image)
- Tapez "A" pour le nom du lecteur (lecteur de disquette)
- Attendez que la disquette d'installation termine de se constituer et que le programme rawwrite se ferme. Laissez la disquette et le CD d'installation dans leurs lecteurs respectifs et redémarrez la machine. La machine devrait démarrer à partir de la disquette puis passer la main au CD, et le programme d'installation devrait se lancer automatiquement.

Les étapes de l'installation

La plupart des étapes de l'installation sont très simples, comme vous allez le voir.
Ne vous laissez pas impressionner par le nombre de points abordés ci dessous : j'ai essayé de prendre en compte toutes les questions que pouvaient poser toutes les distributions que je connais. Généralement vous aurez beaucoup moins de questions à répondre, car la plupart du matériel est détecté automatiquement.

Attention, l'ordre des questions peux varier selon les distributions (par exemple la Corel demande le nom de l'utilisateur au début de l'installation, contrairement à toutes les autres distributions qui le demandent à la fin).

Langue
Choisissez Français ou French (France).
Si vous avez une SuSE et que vous ne parlez pas allemand, sachez que "Ubernehmen" veut dire "Appliquer". Cliquez sur ce bouton après avoir choisi "français" et vous verrez que tout sera beaucoup plus clair d'un coup :)
Clavier
Selon les distributions, Choisissez French, French (France), Französisch ou encore "fr-latin1" pour les clavier français de France, "be-latin1" pour les claviers français de Belgique (merci à Shogi), ou encore "fr_CH-latin1" pour les claviers français de Suisse.
Souris
Choisissez série si votre souris est reliée au port "COM" (prise "carrée"), Choisissez "PS/2" sinon (prise ronde). Certaines distributions supportent aussi les souris USB.
Si vous avez une série à molette, Choisissez "3 boutons". Attention, le troisième bouton sert sous Linux !
Méthode d'installation
Choisissez "CD-ROM", bien sûr.
Installation ou mise à jour
Choisissez "Installation" (même si vous faites une mise à jour, choisissez cette option si vous avez pris soin de séparer vos partitions "/home" et "/" - voir le chapitre sur le changement de distribution).
Classe d'installation
Choisissez de préférence "Personnalisé" (ou "Custom" selon les distributions), ou même "Expert" (qui n'est pas aussi compliqué que le nom le laisse entendre). Cela laisse beaucoup plus de choix pour la suite.
Type de poste
Choisissez "Développeur" ou "Workstation", et évitez "Serveur" sous peine de se retrouver avec une machine en mode texte.
Le type "Développeur" est très pratique pour la suite même si vous ne faites pas réellement de programmation, car la plupart des bibliothèques dynamiques (équivalent des "DLL" de Windows) sont installées, ce qui rend l'installation de logiciels plus facile.
Si vous avez l'obligation de choisir entre Gnome et KDE (pour la RedHat), je vous conseille KDE qui est beaucoup moins dépaysant pour un habitué de Windows. Vous aurez le temps de découvrir Gnome par la suite.
Partitionnement du disque
C'est l'étape la plus difficile, mais vous avez du le préparer dans le chapitre sur le partitionnement.
Je rappelle que le but est de créer :
- une partition de swap (généralement de 128 Mo)
- une partition "root" ("/") prenant 60 % de la place restante.
- une partition "home" ("/home") prenant 40 % de la place restante.
Vous pouvez également avoir une partition "/boot" de quelques Mo.
Utilisez le partitionneur fourni avec la distribution. Surtout faites bien attention à ce que vous faites, n'effacez pas par mégarde votre partition Windows "C:" (qui est normalement /dev/hda1, ou parfois /dev/hde1 si vous avez de l'Ultra-DMA 66).
Configuration du réseau
Elle est inutile si vous n'avez pas de réseau local. Si vous n'avez qu'un PC seul relié à internet par un modem, vous pouvez zapper cette configuration.
Configuration de la connexion Internet
C'est le moment de sortir la feuille que vous a envoyé votre fournisseur d'accès. Pour "Authentification", choissisez "PAP". Le nom de domaine correspond généralement à l'URL du site Web de votre fournisseur sans le "www" (par exemple club-internet.fr, free.fr, etc).
Horloge - Fuseau horaire
Choisissez Europe/Paris (ou Europa/Frankreich) pour la France. Pour les autres pays vous trouverez bien, c'est facile !
Ne pas choisir une horloge basée sur GMT, sinon vous aurez un décalage avec l'heure sous Windows.
Carte graphique et moniteur
Si vous avez une version de XFree à jour, c'est à dire si vous avez une distribution de Linux récente, la carte graphique est très souvent reconnue automatiquement (ou en lançant l'auto détection par "Probe" ou "Auto detected").
Si votre moniteur n'est pas reconnu ou ne se trouve pas dans la liste proposée : Si le moniteur permet une résolution supérieure au VGA (640x480) il ne faut pas choisir "Moniteur VGA standard" mais "Moniteur Personnel Multisync" ou "SVGA Générique" ou "Moniteur compatible Vesa 2", ou encore "Typical Monitor". La seule chose à savoir est la fréquence de rafraichissement du moniteur (60Hz, 72 Hz... si vous n'êtes pas sûr prenez la plus basse) et la résolution maximum (1024x768...) que vous avez dû noter lors de la préparation.
Si la fréquence horizontale est demandée, choisissez la plus basse proposée.
Pour le choix des résolutions écran, choisissez de spécifier à la main les résolutions possibles et n'en activez qu'une seule : celle que vous utilisez sous Windows (exemple 1024x768 en 65000 couleurs).
Si votre carte possède peu de mémoire, je vous conseille de prendre la plus grande résolution plutôt que le plus grand nombre de couleurs, car les applications qui tournent sous X-Window sont prévues pour au moins 800x600 voire 1024x768.

Si la question du démarrage automatique en mode graphique vous est posée, répondez "Oui". C'est tellement plus beau comme ça !
Choix des groupes de paquetages
(Un package est un logiciel).
Important : n'oubliez pas d'activer "Sélectionner les paquetages individuellement" si vous voulez un choix détaillé.
Si vous ne connaissez vraiment rien aux logiciels Linux ou que vous n'avez pas beaucoup de temps devant vous, vous pouvez désactiver la sélection individuelle. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez faire le tri et ajouter de nouveaux logiciels assez facilement une fois l'installation terminée (à tout moment).
La distribution Mandrake demande le pourcentage des packages à installer. choississez en fonction de la place disponible sur votre partition "/".
Choix individuel des paquetages
Sélectionnez ou déseclectionnez dans la liste proposée, mais n'oubliez pas de cocher "Gestion des dépendances".
Si vous vous trompez, il sera toujours possible de corriger cela après l'installation.
N'oubliez pas tout de même d'installer KDE et Gnome, et les autres environnement si vous avez de la place.
Services de démarrage
Ces programmes sont lancés au démarrage de Linux et restent activés en permanence. Désactiver les services inutilies peut vous faire gagner en performance.
Si vous n'avez pas de réseau (le modem ne compte pas) déseclectionnez "ldap", "netfs", "nfslock", "portmap" "smb" et "snmpd".
Si vous ne comptez pas utiliser le mode texte (sauf exception), désactivez également "gpm" et "numlock".
Si vous avez un PC personnel et non un serveur, vous pouvez aussi désactiver "anacron" et "atd".
Imprimante
Choisissez "imprimante locale".
Sélectionnez votre imprimante dans la liste et essayez la page de test. Si vous ne trouvez pas votre imprimante, essayez avec "Imprimante générique Postscript" (ou "Apple Laserwriter"), si vous pensez que votre imprimante est compatible Postscript (toutes les imprimantes laser et la plupart des imprimantes à jet d'encre moyen de gamme ou haut de gamme).
Mot de passe de root et création d'utilisateurs
Si votre distribution vous en laisse le choix, n'oubliez pas de créer des utilisateurs. Chaque personne qui utilisera votre PC relativement régulièrement devrait avoir un compte utilisateur. Cela permettra de conserver les préférences pour chacun (fonds d'écran, disposition des icônes, thème, fontes, etc.).
Pour des raisons importantes de sécurité expliquées plus loin, il faut éviter de se logguer en "root" (l'administrateur de la machine) sauf pour mettre à jour le système.
Dans tous les cas créez au moins un utilisateur en dehors de "root".

Attention, il faut choisir un mot de passe pour chaque utilisateur (en premier pour "root". Evitez "toto" ou "azerty"... si vous n'avez pas trop d'idée pensez à un hobby, au titre du dernier CD que vous avez acheté, etc... Attention aux majuscules, celles-ci sont prises en compte. Pour root faites un effort particulier, ajoutez des majuscules et des chiffres pour que le mot de passe soit plus difficile à pirater (exemple : YaMaHa42).
N'oubliez pas les mots de passe, surtout celui de root, car sinon vous ne pourrez plus utiliser votre machine sous Linux !
Disquette de secours (de démarrage)
Il est très important d'en créer une, pour récupérer votre système en cas de plantage grave !
Insérez une diquette vierge dans le lecteur et confirmez.
Préparation et copie des packages
Il n'y a rien a faire dans cette phase puisqu'elle est automatique, mais c'est la partie la plus longue de l'installation (entre 15 minutes et 1 heure selon la puissance de votre machine). Ne perdez pas patience !. Attention, certaines distributions comme la Mandrake ont une installation sur plusieurs CD ROM. C'est dans cette étape que les autres CDs seront demandés, donc ne vous éloignez pas trop de la machine.
Chargeur de démarrage (boot loader)
Il s'agit d'installer le programme qui vous donnera le choix entre Linux et Windows au démarrage.
Si vous avez le choix, Grub est (un peu) plus beau que LILO mais ce dernier est plus standard.
Par défaut, c'est Linux qui est séléctionné au démarrage de la machine. (Il faudra donc taper "dos" au prompt de LILO pour lancer Windows, ou se déplacer dans le menu avec Grub).
Il est possible de changer cela en se positionnant sur Windows dans la liste et en sélectionnant "défaut".

En cas de problèmes pendant l'installation :
S'il y a un plantage au moment de la reconnaissance de la carte graphique ou lorsque l'installation veut passer en mode graphique, recommencez l'installation en mode "texte", qui est plus fruste mais qui a le mérite de marcher plus souvent. Pour cela il suffit généralement de taper "text" lorsque "boot:" s'affiche à l'écran juste après le démarrage sur le CD-ROM. Si vous avez une Mandrake, essayez aussi le mode "vgalo" (640x480).

Premier démarrage

Tout d'abord, juste après le démarrage de la machine, vous devriez voir apparaître le prompt "LILO boot:"
Tapez "linux" (en minuscules) puis appuyez sur entrée.
Si
Linux démarre en affichant une grande quantité de messages (c'est tout à fait normal, et ça permet de voir ce qui se passe).
Si vous avez configuré le mode graphique (par défaut dans la plupart des distributions), vous devrier voir une boite de dialogue avec des zones de saisie "Login" et "Password" Saisir "root" dans "Login" et le mot de passe que vous avez donné plus haut dans "Password".
Je vous conseille de choisir "KDE" comme Window Manager au démarrage. Vous verrez que KDE n'a rien à envier à Windows !

Si vous n'êtes pas en mode graphique, c'est presque équivalent :
Le message "Localhost login :" apparaît. Tapez "root".
"Password :" s'affiche ensuite. Tapez le mot de passe que vous avez donné plus haut.

Ensuite taper "startx" pour accéder à l'interface graphique (X Window et probablement KDE ou Gnome).

Ca y est, vous y êtes ! Je vous laisse faire le tour du propriétaire en farfouillant dans les menus...

Le plus difficile est passé, mais le plus long commence. Vous verrez que Linux est très proche de Windows par certains côtés, mais il y a aussi pas mal de différences ...

Différences entre Linux et Windows lors de l'utilisation courante

En cours de rédaction.

Plusieurs utilisateurs peuvent se connecter à la machine

En cours de rédaction.

Tout le monde ne peut pas lire ou écrire vous fichiers

En cours de rédaction.

Il existe un utilisateur particulier ("root"), qui administre le système

En cours de rédaction.

Vous avez le choix du Window Manager (Gestionnaire de fenêtres)

En cours de rédaction.

Les disques durs, disquettes et CD-ROM sont représentés sous forme de dossiers

En cours de rédaction.

L'équivalent de la base de registre est le répertoire /etc

En cours de rédaction.

Ce qui est identique (ou presque) à Windows

En cours de rédaction.

Correspondance des logiciels

En cours de rédaction.

Comment désinstaller Linux ?

En cours de rédaction.

Mini dictionnaire Linuxien-Français

En cours de rédaction.

Où s'informer en cas de problèmes ?

Lire la doc installée sur le disque dur dans le répertoire /usr/doc/ et /usr/doc/HOWTO/HTML/fr/.

Acheter un livre sur Linux. Faites attention, tous ne se valent pas ! Ne vous fiez pas à leur taille. Certains contiennent beaucoup d'informations intéressantes, d'autres ne sont qu'une suite de listings sans intérêt. Eliminez sans hésiter ceux qui contiennent des longs listings de matériel compatible Linux, des résumé de toutes les commandes du shell, ou qui consacrent un tiers ou plus à l'installation. Préférez ceux qui ont une approche pratique (comment se connecter à internet, comment utiliser son imprimante...), et qui parlent plus d'X-Window que du shell. Un bon test à mon avis (et qui marche pour la plupart des ouvrages d'informatique) est d'ouvrir deux ou trois pages au hasard et de les lire. Si vous ne comprenez rien, ou si ce n'est pas du tout intéressant, laissez tomber, vous tirerez très peu de ce bouquin. Si vous comprenez et que cela vous donne envie de lire la suite, gardez-le sous le coude...

Lire les très nombreux guides disponibles sur Internet, comme le Guide de survie du débutant de G. Delafond (http://www.medsyn.fr/perso/g.delafond/survie.htm) : un guide très bien fait et fréquemment mis à jour. A lire absolument juste après avoir installé Linux.

Chercher dans les archives des newsgroup : sur le site "Deja News" (www.deja.com/usenet)

Contacter un newsgroup comme le fameux "fcolc" (fr.comp.os.linux.configuration)

Contacter un LUG (Linux User Group). La liste des LUG se trouve ici : www.aful.org/aful/lugs.html

Contactez-moi : aaupetit@club-internet.fr. Je réponds à tous les mails (sauf oubli involontaire, cela m'arrive, relancez moi dans ce cas !) mais pas forcément immédiatement...

Mises à jour de ce document et licence

La dernière version de ce guide est accessible à l'adresse suivante : http://perso.club-internet.fr/aaupetit/guide/migrateur.html.
Si jamais je change d'adresse faites une recherche sur "home alex alexandre aupetit" dans un moteur de recherche.

Vous pouvez utiliser, diffuser ou recopier librement tout ou extrait de ces pages à condition de mentionner l'auteur. Tout document (par exemple article, page web...) contenant un extrait de ce document doit suivre les mêmes règles.
Si vous constatez des erreurs (même mineures), si vous voulez contribuer à ce document, ou si vous voulez des précisions, n'hésitez pas à me contacter à aaupetit@club-internet.fr.

Je recherche en particulier des contributions pour :

créer un logo pour ce guide
compléter la partie "correspondance de logiciels entre Windows et Linux" (en me donnant une liste de logiciels Windows que vous considérez comme indispensables, par exemple - ou la même chose pour Linux)
vérifier que la partie "installation" de ce guide n'est pas trop dépendante des distributions RedHat ou Mandrake
m'indiquer les problèmes avec les scanners ou les imprimantes (pour la partie "matériel compatible")
toute nouvelle rubrique permettant à l'utilisateur habitué à Windows a effectuer la migration en douceur.
Toutes les remarques sont les bienvenues !

- Regarde ! Il vont s'envoler !
- Tu est complèterment fou, Ballmerus. Tout le monde sait que les pingouins ne volent pas.

Dans un même mouvement, les pingouins décolèrent en silence.
Le visage du vieux roi Billgatus se crispa. Cette fois ci, il aurait du mal à les faire rentrer dans leurs cages dorées.
Après avoir fait le tour du palais aux 98 fenêtres, les pingouins se dirigèrent vers les hautes cîmes à l'horizon, là où personne n'était jamais allé.

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