Titre : [ Chroniques du R‚zo (3) ] Auteur : JiP‚ "CyberMad" MARUEJOULS Date : 16/02/1995 ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ Les Convois de Souvenirs Il h‚site entre deux voies, complŠtement perdu. Son h‚sitation ne d‚passe pas une nanoseconde, mais elle lui paraŒt pourtant durer plusieurs heures. Il a eu le temps de se faire doubler par deux blocs ‚normes, qu'il n'a pu identifier. D'ailleurs, rien de ce qui l'entoure n'a le moindre sens pour lui. Il sait juste qu'il doit se d‚placer, faute de quoi il mourra. Sans savoir pourquoi, par qui ou comment il serait tu‚, il sait que l'immobilit‚ c'est la fin. Il se d‚cide pour une des deux voies. Il aurait ‚t‚ incapable de dire si il ‚tait pass‚ par en haut, par en bas, … gauche ou … droite. Ces notions n'ont plus aucun sens. Elles avaient d– signifier quelque chose, dans un lointain pass‚, mais en ce moment, impossible de les rattacher … quelque concept que ce soit. Il profite du passage d'un long convoi de blocs pour s'accrocher derriŠre. Il file sur une des voies, qu'il nomme "gauche" parce qu'il faut bien lui donner un nom. Le gros bloc qui le pr‚cŠde a un comportement ‚trange. A chaque ramification qu'ils croisent, un bout plus ou moins important se d‚tache, et fonce dans ces tunnels … peine entrevus. Jusqu'… cet instant, l'arriŠre du bloc ne semble pas touch‚ par ces d‚viations intempestives. Il ne sait plus o— il devait aller, ni comment y aller, mais il est certain d'une chose, il doit rester dans cette all‚e ‚trange, accroch‚ … quelque chose de mal d‚fini, vers un but inconnu mais salvateur. Le flot sur lequel il est ballott‚ se calme lentement. La majeure partie de son espŠce d'embarcation a disparu, aval‚e par les myriades de couloirs perpendiculaires. Il aper‡oit la tˆte du convoi. Une dizaine d'embranchements de plus, et il se serait trouv‚ embarqu‚ dans un de ces tunnels, vers un autre lieu, tout aussi inconnu, mais source d'un p‚ril immense, mˆme si il ne sait toujours pas quel est ce p‚ril. Son moignon de convoi vient se ranger sur le pourtour d'une trŠs vaste circonf‚rence, plus le moindre mouvement ne l'agite. Pourtant, proches de lui, plusieurs masses filent … une vitesse sans doute proche de celle de la lumiŠre. Il profite de cette halte pour essayer de se souvenir. Qui ou qu'est-ce qu'il est, que fait-il l…, o— est-il, dans un lieu ? Mais rien ici ne ressemble … un lieu. Qui est-il ? Un nom vague lui revient en m‚moire, lentement, presque … regret : Andy. Il doit ˆtre Andy, alors... Son nom, c'est s–rement ce qui est le plus difficile … oublier, pourtant. A ce moment l…, un choc l'‚crase contre le bloc auquel il est accroch‚. Il se crispe en attendant la douleur, mais rien ne vient. En se retournant, il aper‡oit, align‚s derriŠre lui, deux petits blocs, d'une couleur brillante qu'il n'a encore jamais vue. Voyant que ces objets ‚tranges, si ce sont des objets, semblent bien d‚cid‚s … ne plus bouger, il reporte son attention sur ses maigres souvenirs. Andy, Andy Lefranc ! C'est ‡a, il est identifi‚ par ces deux noms. Andy est le plus usuel, celui dont il se rappelle le mieux, s–rement parce que c'est celui qu'il a le plus entendu. Il se triture les m‚ninges pour deviner qui a bien pu ˆtre cet Andy, ce lui-mˆme, avant de se retrouver dans cet espŠce d'univers mal d‚fini. Andy Lefranc, sp‚c... au moment o— il va se souvenir d'un autre ‚l‚ment de son pass‚, son convoi reprend sa longue route, d'un coup sec, sans qu'il ressente la plus petite acc‚l‚ration, comme si il ‚tait pass‚ du mouvement z‚ro au mouvement actuel d'un seul coup, ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ Page : 1 Titre : [ Chroniques du R‚zo (3) ] Auteur : JiP‚ "CyberMad" MARUEJOULS Date : 16/02/1995 ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ sans ‚tape interm‚diaire. Il d‚cide d'observer les variations de lumiŠre sur les masses qui le pr‚cŠdent, de d‚coder cet incroyable imbroglio de signes ‚sot‚riques qui se succŠdent … la surface de la file de bloc. Au bout d'un instant, il croit avoir rep‚r‚ deux ou trois de ces s‚quences hallucinantes. Oui, voil… une chose de certaine ! Lorsque l'un des blocs du convoi va se d‚tacher, sa surface est parcourue d'un clignotement noir et blanc. Encore que d‚signer ces effets par des noms de couleurs soit impropre. Il s'agit plut“t d'une rapide succession de variations d'intensit‚, et rien ne prouve que ce soit de la lumiŠre. Mais il pourra toujours se pr‚parer, lorsque son propre support aura des vell‚it‚s de d‚crochage. Guettant avec soin les miroitements, il essaie … nouveau de r‚unir les fragments t‚nus de son pass‚. Andy Lefranc, sp‚c... sp‚cial, sp‚cialiste peut-ˆtre, mais ces termes ne lui disent pas grand chose. Un effort, il sent que le terme est … port‚e de main. Sp‚cieux ? Non. Sp‚cification, sp‚cifi‚ ? Peu probable. Sp‚cimen... oui ! Sp‚cimen est un terme qui lui est familier. Mais que peut bien signifier "sp‚cimen" ? A cet instant, son bloc clignote … son tour. Les couloirs ont succ‚d‚ aux couloirs, et il a pu v‚rifier son hypothŠse. Son radeau, ou quoi que ce soit d'autre, va se d‚crocher du convoi. Il faut absolument qu'il puisse s'en ‚carter, mais comment ? Le poids derriŠre lui est trop fort. Les deux petits fragments qui ferment la marche le pressent contre le reste du convoi. Il voit approcher la sortie fatidique, et d‚j… la coh‚sion entre le convoi et son support se fait plus lƒche. Au moment ou le bloc est quasiment aspir‚ par la gueule b‚ante du tunnel lat‚ral, il se repousse en arriŠre, de toute sa force, ou plut“t de toute sa volont‚, car rien de ce qu'il ressent n'a le moindre rapport avec l'excitation d'un quelconque muscle. Il voit la masse qui le pr‚c‚dait obliquer sur le c“t‚, peut-ˆtre sa gauche, et disparaŒtre dans le conduit si dangereux pour lui. Il est alors aspir‚ au bloc qui pr‚c‚dait son radeau, et continue … filer dans la trajectoire principale, un peu surpris, mais … l'abri pour l'instant. Il lui semble que les deux fragments de queue ont relƒch‚ leur pression, pendant la fraction de seconde o— le bloc tournait, pour juste aprŠs aller le coller au train infernal qui continue, sans avoir ralenti. Tout en observant les miroitements du convoi, il reprend sa r‚flexion. Il a d‚j… trois mots : Andy, Lefranc, Sp‚cimen. Mais impossible de rattacher le troisiŠme terme aux deux premiers. Ses blocs abordent une autre de ces grandes esplanades aux trains bien align‚s sur le bord. Le sien ne semble pas vouloir s'arrˆter cette fois. Au moment o— il abaisse son attention, il ressent une forte traction qui le d‚colle presque du bloc devant lui. Il serre les doigts - mais ce ne sont sans doute pas des doigts qu'il a - pour se maintenir, et y arrive de justesse. En se retournant, il voit non plus deux mais cinq fragments derriŠre lui. C'est leur brutal arrimage au convoi qui a provoqu‚ ce tiraillement soudain. Ils ont maintenant pris leur place, et renforcent sa coh‚sion avec la longue chaŒne qui s'‚tend devant lui. Apparemment, il vaudrait mieux faire attention aux travers‚es de ces "gares", il y a parfois des passagers qui montent … bord. Il profite du calme revenu pour continuer ses recherches. Andy Lefranc, sp‚cimen, et... brise-glace ! Encore un nouveau mot … rajouter … son d‚sordre. Mais l…, il lui est impossible de trouver ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ Page : 2 Titre : [ Chroniques du R‚zo (3) ] Auteur : JiP‚ "CyberMad" MARUEJOULS Date : 16/02/1995 ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ le moindre embryon de lien avec les autres dont il s'est d‚j… souvenu. Alors qu'il se concentre sur ce nouveau terme, un pan entier de m‚moire lui revient. SystŠme, connexion, temps de pistage, charriot de queue, banque. Des mots affluent, sans qu'il puisse en augmenter ou en diminuer le d‚bit. Il en oublie la plus grande partie. A un moment, un mot-cl‚ lui apparaŒt, mais le scintillement caract‚ristique d'un bloc devant lui le ramŠne … sa surveillance. La masse se d‚tache, deux ou trois positions plus avant, et vient se ranger dans une niche qui borde le couloir. Encore un nouveau danger, ces niches ! Il ne faut surtout pas qu'il ‚choue l…-dedans. Andy ! Maintenant il le sait, il s'appelle Andy Lefranc. Il voit, ou croit voir, un visage d'une trentaine d'ann‚es, brun, une l‚gŠre moustache, des yeux bleus pƒles. Lui. Ce visage est trop familier pour que ce soit quelqu'un d'autre que lui, Andy. Il en arrive l… de ses r‚flexions quand une nouvelle esplanade-gare se profile. Il raffermit sa prise sur le bloc devant lui, au cas o— de nouveaux fragments viendraient s'enchaŒner derriŠre les cinq qu'il trimballe d‚j…. Il essaie toujours de trouver une ligne directrice satisfaisante. Un nouveau flot de mots l'assaille, manquant lui faire lƒcher prise. Il arrive … pˆcher deux ou trois id‚es dans ce tourbillon : 5 rue Merrit, sub-niveau 7, Parispolis II, 9 janvier 2017. Son adresse et une date. Il se souviens d'un appartement, … peine un studio, avec des meubles modulables encastr‚s. Quant … la date, le 9 janvier est son anniversaire. D'autres mots viennent s'‚chouer dans son esprit, mais il n'en retient qu'une trŠs infime partie, tels que s‚curit‚, Logon, fichiers secrets. Mais pas moyen de trouver le point commun. En contr“lant les blocs derriŠre lui, il voit une dizaine de fragments agglutin‚s … sa suite. Bizarre, tout de mˆme. Chaque fois que ces fragments viennent s'accrocher … lui, il se rappelle d'autres ‚l‚ments. Peut-ˆtre que le choc d‚clenche chez lui des neuro-transmetteurs, ou que ces bouts de machin ind‚finissable sont sa m‚moire... Tout peut ˆtre envisag‚, dans cette folie de tunnels et de gares ‚tranges. Au loin, il aper‡oit une immense bƒtisse, ou du moins quelque chose qui a la forme d'un entrep“t, large et gris. En s'approchant, son convoi ralentit, pour laisser passer d'autres trains de blocs. Une large esplanade permet d'arriver … une s‚rie de vingt-cinq tunnels, quinze en bas et quatorze en haut. Chaque bloc passe dans le "bƒtiment" et ressort de l'autre c“t‚, avant d'entrer dans l'un des tunnels. Plusieurs convois passent dans les deux sens, seuls ceux qui entrent semblant contr“l‚s. Son propre train est maintenant immobilis‚. En se retournant, il voit derriŠre lui que d'autres groupes de blocs se sont accol‚s. Il lui est impossible de se d‚sengager de la file, qui attend de passer par la "douane", la pression est trop forte. Son convoi s'avance jusqu'… l'entr‚e de la bƒtisse. Il aper‡oit … l'int‚rieur un train qui est d‚mont‚, bloc par bloc. Certains sont aiguill‚s vers une grille trŠs brillante. En la touchant, ils se d‚sagrŠgent, disparus … jamais. Andy a comme un doute, une inqui‚tude diffuse le gagne. Il regarde les blocs s‚lectionn‚s pour la herse. Ce sont tous des fragments comme ceux qui se sont accol‚s … lui, ses propres fragments de m‚moire. Son train glisse dans un sifflement sous les d“mes gris de la "douane". Il se sent aspir‚ sur le c“t‚, et il a beau essayer de s'accrocher au train, rien … faire. Andy va s'empiler parmi les fragments de sa m‚moire, avec ces autres fragments attrap‚s pendant le trajet. Et Andy se souvient ! De tout, ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ Page : 3 Titre : [ Chroniques du R‚zo (3) ] Auteur : JiP‚ "CyberMad" MARUEJOULS Date : 16/02/1995 ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ du pourquoi et du comment et de sa pr‚sence dans ce lieu ‚trange, il sait surtout o— il est... mais c'est trop tard ! Il s'est coagul‚ … la masse des fragments, ne faisant plus qu'un. Il approche de la herse, vite, trŠs vite, trop vite ! Andy Lefranc veut hurler, mais il vient de toucher la grille, et mˆme le souvenir d'avoir eu l'id‚e de crier s'estompe dans le n‚ant. Il n'est plus. Sa m‚moire et lui ont ‚t‚ effac‚s, d‚finitivement. * * * * * * * * * * ÉÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍ» º nø685 TECHNOLOGIE Magazine 10/01/2017 ºÛ º (le ProgrŠs … la port‚e de tous) ºÛ ÇÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¶Û º ºÛ º Un "BRISE-GLACE" intercept‚ ºÛ º ºÛ º Hier, les services de LEGAMAX ont publi‚ un communiqu‚ indiquant ºÛ º qu'ils venaient d'intercepter ®un nouveau systŠme visant … infiltrer ºÛ º les programmes informatiques et les banques de donn‚es¯. Ces petits ºÛ º programmes, automatiques ou dirig‚s par un op‚rateur, font des ºÛ º ravages depuis les d‚buts de l'informatique. Malgr‚ les prouesses ºÛ º technologiques dont font preuve les ing‚nieurs, leurs systŠmes de ºÛ º s‚curit‚ (la GLACE) sont r‚guliŠrement mis en ‚chec par ces vraies ºÛ º bombes logicielles (les BRISE-GLACE). ºÛ º ºÛ º Un correspondant de la LEGAMAX, qui a tenu … conserver l'anonymat, ºÛ º nous a indiqu‚ que cette nouvelle vari‚t‚ de brise-glace utilisait ºÛ º une technique de pointe, dite du "WAGON DE QUEUE". Un bout de ºÛ º programme vient se coller … la suite d'un flot de donn‚e, et passe … ºÛ º peu prŠs inaper‡u. Les autres blocs de donn‚es viennent s'accrocher ºÛ º … sa suite, et il devient difficilement rep‚rable. Toutefois, face … ºÛ º un systŠme automatique, les d‚fenses sont quasiment imperm‚ables. ºÛ º Les vrais problŠmes se posent lorsque le brise-glace est dirig‚ par ºÛ º un op‚rateur (NETRUNNER), interfac‚ par le biais du R‚seau. Il est ºÛ º alors … ce jour quasiment impossible de l'arrˆter, … moins de ºÛ º remonter jusqu'… la source, et d'‚liminer le NetRunner. Toujours ºÛ º selon notre informateur, c'est la proc‚dure qui a ‚t‚ suivie par les ºÛ º commandos de la LEGAMAX. Le programme portait le nom de Sp‚cimen, ºÛ º apprend-on de source officielle. Son temps de pistage, qui peut ºÛ º paraŒtre infime pour un non-initi‚, a battu tous les records de ºÛ º connexion. Mˆme les fichiers secrets des corporations et des ºÛ º gouvernements ne sont pas … l'abri face … de telles intrusions. ºÛ ÈÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍ¼Û ßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß * * * * * * * * * * ÉÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍ» º avril 2017 La revue de Neuro-Connectique 3Šme S‚rie ºÛ ÇÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¶Û º Le syndrome du "TRAIT-PLAT" ºÛ º ºÛ º Le professeur Jacubowski, du San Remo Neuro-Hospital, vient de ºÛ º publier dans le trŠs s‚rieux "NeuroCyber Bulletin" le r‚sultat de 20 ºÛ º ans de recherches sur les disfonctionnements neuro-corticaux des ºÛ º personnes interfac‚es au Net (le R‚seau). Un des chapitres est plus ºÛ º sp‚cialement consacr‚ aux ®accidents par feed back m‚moriel¯. Dans ºÛ º le grand public, ce sympt“me est appel‚ "SYNDROME DU TRAIT PLAT". En ºÛ º r‚sum‚ : lorsqu'un NetRunner est confront‚ … une surcharge ºÛ ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ Page : 4 Titre : [ Chroniques du R‚zo (3) ] Auteur : JiP‚ "CyberMad" MARUEJOULS Date : 16/02/1995 ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ º ‚lectronique, due le plus souvent … un systŠme de protection hyper ºÛ º ‚volu‚ (Glace Noire), les zones de liaison entre les ‚lectrodes et ºÛ º les synapses grillent, provoquant une destruction du cerveau. Mais, ºÛ º dans certains cas, le professeur Jacubowski a pu noter un ph‚nomŠne ºÛ º de sauvegarde, dont il n'a … ce jour que peu d'informations. Selon ºÛ º lui, le contenu de la m‚moire du NetRunner arrive … se reproduire ºÛ º dans les puces de la console qui lui sert … se connecter. Lors du ºÛ º d‚cŠs physique de l'op‚rateur, et sous certaines conditions que l'on ºÛ º n'a pas pu encore identifier, le contenu de cette m‚moire hybride se ºÛ º lance dans le Rezo, gardant tous les souvenirs et les arcs- r‚flexes ºÛ º de la personne. Celle-ci devient alors un programme … part entiŠre ºÛ º ("CONSTRUCT"). ºÛ º ºÛ º Mais, lors du d‚placement des donn‚es, les diff‚rents modules sont ºÛ º ‚parpill‚s, et certains sont effac‚s, "‚cras‚s" par les blocs de ºÛ º donn‚es qui circulent sur les lignes. Lorsque le construct ‚chappe … ºÛ º l'‚crasement, il lui reste … se regrouper, en parcourant le r‚seau ºÛ º et les divers "espaces perdus" o— se seront r‚fugi‚es les donn‚es ºÛ º qui le composent. Selon le professeur Jacubowski, un construct peut ºÛ º vivre ind‚finiment dans la matrice, du moins en th‚orie. En ºÛ º pratique, l'‚crasement successif de petits blocs de donn‚es conduit ºÛ º … la dissolution complŠte. Il nous a ‚galement cit‚ les systŠmes de ºÛ º protection des grosses corporations, qui utilisent des "HERSES". Ce ºÛ º sont des "barriŠres" qui testent chaque bloc de donn‚e un … un, ºÛ º effa‡ant tout ce qui ne correspond pas … un sch‚ma pr‚-‚tabli. A ºÛ º l'origine con‡u pour ‚liminer les blocs de donn‚es alt‚r‚s ou ºÛ º incomplet, ce systŠme est la bˆte noire des constructs. ºÛ ÈÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍÍ¼Û ßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß * * * * * * * * * * ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿ ³ N.K.T News, journal t‚l‚vis‚ du 9 janvier 2017, 20h45 ³Û ³ ³Û ³ ®Une explosion d'origine ind‚termin‚e, mais s–rement … caractŠre ³Û ³ criminel, a d‚truit 4 appartements du sub-niveau 7 de Parispolis II. ³Û ³ Les parois du d“me Fuller n'ont pas ‚t‚ atteintes. On a d‚couvert 3 ³Û ³ morts et 7 bless‚s dans les d‚combres, les recherches continuent. ³Û ³ LEGAMAX d‚ment toute implication...¯. ³Û ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙÛ ßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß Jean-Paul MARUEJOULS Montpellier, f‚vrier 1995