Nous téléchargeons l'image officielle du CD n°1 de Debian version 3.0r2. Ce CD est disponible en deux version : la version normale, et la version non-US, qui contient des logiciels incluant des fonctions cryptographiques interdits d'exportation aux Etats-Unis. Nous téléchargeons la version non-US du CD n°1 ; cette image contient les 4 saveurs , les pilotes de périphériques, le système de base ainsi qu'une partie des 9000 packages.
Afin de vérifier que le fichier téléchargé est bien le vrai fichier original, on calcule la somme MD5 du fichier, et on la compare à la somme MD5 officielle. Car deux fichiers ayant la même somme MD5 sont normalement identiques. Travaillant pour l'instant sous Windows nous utilisons MD5Summer un petit programme GPL, et comparons ensuite le résultat obtenu avec celui indiqué sur la page de téléchargement :
Nous gravons le cd sous Windows avec Nero Burning Rom pour graver l'iso (mais vous pouvez utiliser le logiciel de votre choix). Il ne faut pas graver le fichier toto.iso sur le CD, mais trouver dans votre logiciel de gravure le menu qui vous permet de graver un CD à partir de son image ISO !
Nous démarrons l'ordinateur et le lecteur de CD étant désigné par défaut sur les ordinateurs de l'école nous voyons le premier écran où nous devons choisir la saveur à utiliser nous utiliserons la bf24. Pour cela nous tapons bf24 puis entrer.
On choisit la langue fr et choisissons comme variété Français(France).
Nous arrivons apres un écran de bienvenue, dans le menu principal d'installation. Nous pouvons voir une liste d'étapes, et en haut une suggestion pour l'étape suivante, avec deux alternatives. En temps normal, nous utiliserons toujours l'étape proposée comme étape suivante.
L'étape suivante est donc la configuration du clavier, nous choisissons qwerty/us.
Nous voulons installer un serveur donc il sera plus interessant et beaucoup plus avantageux pour nous de sectionner le système de fichiers en de nombreuses partitions. Car comme ceci on assure une meilleure résistance du système aux crash disk, aux failles de sécurité et aux attaques de tout type. Par exemple,il ne faudrait pas qu'un simple utilisateur puisse saturer la partition sur laquelle se trouve la racine du système de fichiers juste en remplissant son répertoire personnel (/home/son_login), car ceci pourrait rendre le système instable. Il ne faudrait pas non plus que les journaux système (ou logs) qui se trouvent dans le répertoire /var/log remplissent la partition sur laquelle se trouve la racine suite à une attaque réseau ce qui aurait la même conséquence. Il est également bon de mettre sur une partition à part le répertoire /tmp car il est accessible en écriture à tous les utilisateurs et à tous les programmes.
voici un exemple de configuration
On lance l'étape suivante intitulée Partitionner un disque dur. On sélectionne le disque dur à partitionner(/dev/hda pour un disque IDE primary master). Après un avertissement pour les possesseurs de vieux ordinateurs, on arrive dans cfdisk.
Ceci etant l'une des manipulations les plus importantes de l'installation on s'y attardera un peu pour en expliquer le fonctionnement. La liste des partitions apparaît dans leur ordre d'apparition sur le disque dur. Chaque ligne correspond à une partition, et cfdisk indique dans l'ordre :
* le device correspondant (hdaX) ;Les flèches haut / bas vous permettent de sélectionner une partition. Les flèches droite / gauche vous permettent de vous déplacer dans le menu en bas.
Nous créons nos partitions en sélectionnant l'espace libre (Free Space) et en sélectionnant dans le menu New, puis le type de partition (Primary ou Logical) puis la taille en Mo, et enfin la position à l'intérieur de l'espace libre (beginning ou end). Le type de système de fichier mis par défaut est Linux, ce qui correspond en fait à Linux Native. Pour changer de type et passer par exemple à Linux Swap, il suffit de séléctionner Type dans le menu puis de taper le numéro du système de fichiers (82 pour Linux Swap).
Une fois que nous avons obtenu la configuration qui nous satisfait, il faut l'écrire sur le disque dur. Pour cela, sélectionnez Write dans le menu. Puis Quit pour revenir au menu principal d'installation.
L'étape suivante est l'initialisation et l'activation de notre partition de Swap ou partition d'échange. Elle est reconnue automatiquement par la procédure d'installation.
Ensuite, il faut initialiser et activer les partitions Linux une à une, en commençant par la partition racine. Pour chaque partition,
on fournit au programme :
1.le type de système de fichiers : choisissez ReiserFS,
2.le device correspondant à la partition,
3.et enfin le point de montage.
Une fois qu'on a réalisé l'opération pour la partition racine, on recommence l'étape Initialiser une partition Linux (qui est alors proposée en comme Autre Choix) pour chaque partition Linux.
Toutes nos partitions Linux sont formatées et montées :-) nous pouvons passer à l'étape suivante...
Le srcipt d installation de la debian trouve le CD Debian tout seul,nous approuvons, et ensuite l'étape se déroule toute seule !
On passe à la configuration des modules et des pilotes matériels.
Nous allons dans la catégorie kernel/drivers/net et on sélectionne le driver (alias module) correspondant à notre carte réseau c'est à dire via-rhine. Ensuite on insère le module dans le noyau; en tapant entrer et en répondant Oui.Il nous propose ensuite d'entrer des arguments en ligne de commande qui seront passés en option lors de l'insertion du module; on laisse la ligne vide et répond OK.
On lance l'étape Configurer le nom de la machine et on donne un nom à notre ordinateur secadm ou adm (serveur sécurisé ou pas).
Dans l'écran suivant, il nous demande si nous souhaitons configurer le réseau par DHCP. On répond Non. Nous configurons le réseau à la "main" comme suit:
La procedure d'installation commence l'installation du système de base sans nous poser de questions.
Pour préparer le premier boot sous Linux, il faut rendre notre nouveau système d'exploitation bootable directement depuis le disque dur. C'est l'objet de l'étape suivante Rendre le système amorçable. Le programme LILO (LInux LOader), qui permet de booter Linux, va être installé sur le Master Boot Record (MBR) de notre disque dur.
Il nous demande où nous voulons installer LILO. On répond Installer dans le MBR (défaut).
On lance l'étape "Réamorcer le système puis enlevez le CD, le DVD ou la disquette de votre lecteur et confirmez le réamorçage". L'ordinateur redémarre... Après le lancement du BIOS, LILO lance Linux directement.
L'étape suivante est "Time Zone Configuration". A la question Will the hardware clock be set to GMT ?, on répond :Oui Ensuite, on sélectionne notre fuseau horaire (Europe puis Paris pour la France).
Il commence par nous poser deux questions sur la manière de stocker les mots de passe :
1.Enable md5 passwords ? : on répond Oui.
2.Enable shadow passwords ? : on répond Oui.
On nous demande de rentrer à deux reprises le mot de passe root.
Il nous demande d'abord un login, puis un nom complet, puis d'entrer deux fois le mot de passe. Comme pour le root.
Il nous pose la question Remove the PCMCIA package ? On répond Oui.
La question suivante est Use a PPP connection to install the system ?. on répond Non
Le système de gestion des packages de Debian s'appelle APT (Advanced Package Tool). Pour fonctionner, il a besoin de connaître la source des packages susceptibles d'être installés : cette source peut-être des CDs, des sources réseau accessibles par HTTP ou FTP, ou encore des fichiers sur votre disque dur. Cette nouvelle étape s'appelle "APT configuration".
Dans notre cas on Insère le CD n°1. Dans la liste des sources possibles, on sélectionne CD-ROM. Il va scanner le CD à la recherche d'une liste de packages. Ensuite, il nous demande si nous possédons d'autres CD Debian : on répond Non.
Il nous demande alors si nous voulons ajouter une autre source APT : on répond Non. Puis il nous demande si nous voulons utiliser les mises à jour de sécurité disponibles sur security.debian.org : on répond Non.
Il nous demande ensuite : Run tasksel ?. on répond Non. En effet, nous allons nous contenter des quelques packages de base qu'il va installer, et nous installerons les autres packages au fur et à mesure.
La question suivante est Run dselect ?. on répond Oui.
Cette étape va nous permettre d'installer certains packages de base qui n'ont pas encore été installés. On passe l'écran de bienvenue en tapant Espace.
Nous arrivons alors dans la liste des packages ; appuyons sur Entrée pour approuver les packages qu'il a sélectionné par défaut. Il nous affiche alors la liste des packages qu'il veut installer (80 environ) (et nous annonce qu'il va retirer le package pcmcia-cs) et nous demande Do you want to continue ? [Y/n]. Nous acceptons en tapant simplement Entrée;
Pendant l'installation de certains packages, il va nous afficher certaines informations et nous poser des questions de configuration. Nous y répondons comme suit :
Le premier écran concerne la configuration du package binutils, nous sélectionnons OK
Configuration du package less : Add a mime handler for "application/*" ? On répond Non.
Configuration du package locales :
1.Select locales to be generated : cochez (avec la touche Espace) :
Enfin, il nous pose une question sur la configuration du serveur de mail Exim : on tape Entrée, puis choisi l'option n°5 No configuration. Nous peaufinerons la configuration du serveur de mail plus tard.
Il y a un bug dans le package locales qui fait qu'il ne se configure pas du premier coup et cela peut produire des messages d'erreur perl:warning... lors de la configuration des packages. Pour résoudre ce problème, nous allons le reconfigurer en tapant en root :
Nous faisons le choix suivant:
1.Select locales to be generated : cochez :
2.Which locale should be the default in the system environment ? : on répond fr_FR.
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